Clôture de l’appel le lundi 20 mai 2024 à minuit
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La MSH Mondes lance son quatrième appel à propositions interdisciplinaires. Cet appel, doté de 75 000€ (soixante-quinze-milles euros) et complété par l’apport en nature de la MSH Mondes, bénéficie du soutien du CNRS, de l’université Paris Nanterre, de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, du LabEx Les passés dans le présent et du Conseil départemental des Hauts-de-Seine.
Destiné à fédérer les communautés de recherche des universités Paris Nanterre et Paris 1 Panthéon-Sorbonne, il entend faire émerger des dynamiques collectives et résolument interdisciplinaires. Son objectif est donc de faire naître ou déplier des questions de recherche, d’expérimenter des dispositifs, d’accueillir en résidence des invités internationaux (artistes, chercheurs, membres de la société civile), d’ébaucher des projets en vue de financements nationaux ou internationaux. Il entend enfin favoriser les synergies entre recherche et ingénierie dans les sciences humaines et sociales. Il est ainsi placé sous le signe de « faire à plusieurs » — ouverture, donc, à une pratique démocratique des savoirs.
Le présent appel est centré sur les axes thématiques de la MSH Mondes, tels que définis dans le nouveau projet scientifique de 2023, dans une logique d’appui aux sciences humaines et sociales dans leur ensemble.
Le premier, « Mémoires et patrimoines des sociétés et des milieux », s’intéresse aux manières de mettre en récit l’histoire et de l’articuler avec la mémoire et/ou le patrimoine, en tant que phénomènes socialement construits. Il aborde la connaissance des patrimoines matériels et immatériels ou de la mémoire du point de vue de leurs techniques, de leurs processus normatifs, des défis épistémologiques, éthiques et sociaux de leur (re)mise à disposition dans des sociétés plurielles. Il favorise ainsi l’approche interdisciplinaire d’objets d’étude complexes, sous l’angle de leurs sédimentations spatio-temporelles ou de leurs intrications linguistiques, politiques et sociales. Il met en avant la pluralité des pratiques et des points de vue (et des langues dans lesquels ils se formulent), qui, convergentes ou divergentes, peuvent éclairer et informer le débat.
Le second axe, intitulé « Conditions des sciences humaines et sociales et reconfigurations épistémologiques », s’intéresse à la manière dont, aujourd’hui, les sciences humaines et sociales affrontent les défis majeurs de leur temps, et notamment, pour cet appel, ceux de l’ère numérique, du changement climatique et des guerres en cours. Différemment, ces trois tournants modifient, voire bouleversent, les modes de subjectivation et les manières de faire société, questionnent le rapport de l’humanité au monde et les modes d’agir, font jouer les frontières humain/machine et posent des questions de gouvernement aiguës. Partant, ils interpellent les sciences humaines et sociales, amenées à repenser l’histoire de leurs paradigmes, à reconsidérer leur rapport au terrain ou aux sources qu’elles mobilisent, à se donner de nouveaux objets d’enquête, à expérimenter des méthodes inédites pour les conduire ou en rendre compte, à se renouveler dans leur capacité à penser le futur ou encore à réfléchir aux conditions de possibilité d’un décentrement des savoirs. Ce second axe, aux priorités épistémologiques, vise à stimuler les perspectives interdisciplinaires.
« Faire à plusieurs, 2024 » est donc une invitation à se réunir, converser, élaborer ensemble, chercher ensemble.
Cet appel invite à des propositions venant des équipes de recherche des universités Paris Nanterre et Paris 1 Panthéon Sorbonne de types variés :
Grâce à son expertise métier, son ingénierie spécialisée et ses équipements, la MSH Mondes vient en appui à la recherche. Elle organise la collecte, la conservation et l’accès à des ressources scientifiques importantes, via la Bibliothèque d’Archéologie et des Sciences de l’Antiquité et le Pôle archives), suscitant aussi des projets de mise en valeur et de réutilisation à des fins d’enseignement, de recherche et/ou de création. Elle réalise la production et la diffusion de contenus scientifiques, via la plateforme Imagerie des patrimoines et spatialisation (MAPS), le pôle Données et humanités numériques, le pôle Audiovisuel et multimédia et le Pôle éditorial. Elle contribue à la formation des étudiants de master et de doctorat et propose des formations ad hoc pour les équipes de recherche.
En outre, la MSH Mondes assure le suivi administratif et financier du projet, la formalisation des partenariats ; elle aide les équipes dans l’organisation des événements et dans leurs actions de communication.
Nota bene
Les équipes de recherche souhaitant proposer un projet de réalisation audiovisuelle ou multimédias devront candidater à l’Appel à projets audiovisuel en 2025 (publication fin 2024).
Les projets seront évalués par deux rapporteurs membres du conseil scientifique de la MSH Mondes. Le conseil scientifique délibère ensuite collégialement, en présence de la direction de la MSH Mondes.
Dépôt en un seul fichier PDF avec le nommage suivant
MSHM_AAP24_NOM DU PORTEUR
Les dossiers comportant plusieurs fichiers ne seront pas traités.
Les dossiers incomplets ne seront pas traités.
Partout où le numérique et l’usage des IAs se répandent, quel que soit le domaine de la créativité ou de l’activité humaine, l’impression de tenir une technologie tout terrain, totale voire universelle n’a jamais été aussi forte. On ne peut ignorer que la révolution numérique, tout en offrant en apparence simplicité et confort d’usage, s’est accompagnée d’une invisibilisation toute aussi remarquable de son infrastructure, maintenant les utilisateurs dans l’ignorance des processus et des composantes matérielles du moindre outil qu’ils ont en main. L’Homo confort , comme l’appelle l’anthropologue italien Stefano Boni, vit dans un monde hypertechnologique dont il ignore la plupart des circuits. Comment comprendre cette infrastructure du moindre effort si singulière dans laquelle nous vivons, resituée à l’échelle de 3,3 millions d’années d’extériorisation technique ? Fallait-il 3,3 millions d’années d’expérimentation pour en arriver là ou, au contraire, oublier toute notre histoire pour accepter une telle configuration ? Extériorisation a-t-elle toujours rimé avec émancipation, optimisation (de l’effort) ou bien avec réduction (des capacités) ? […]
Lars Anderson, maître de conférence, université Paris Nanterre, membre de TEMPS
Ghislaine Glasson Deschaumes, directrice de la MSH Mondes ; cheffe de projet du labex Les passés dans le présent
Emmanuel Grimaud, directeur de recherche CNRS, membre du LESC, responsable scientifique et technique du labex Les passés dans le présent
Julien Schuh, maître de conférence, université Paris Nanterre, membre du CSLF, directeur adjoint de la MSH Mondes
Frédérique Brunet, chargée de recherche CNRS, membre d’ArScAn
Guillaume Carnino, maître de conférence, Université de technologie de Compiègne
Ludovic Coupaye, professeur associé et directeur du Centre for the Anthropology of Technics and Technodiversity, University College, London
Servanne Monjour, maîtresse de conférence, Sorbonne université
Agnès Giard, écrivaine et anthropologue
Thierry Hoquet, professeur des universités, Université Paris Nanterre, membre de l’IREPH
Marc-Antoine Pencolé, professeur agrégé, membre associé Sophiapol
Alfonso Ramirez Galicia, INRAP, chercheur associé à TEMPS
Nathan Schlanger, professeur, École nationale des chartes
Peter Stirling, chargé d’appui aux projets scientifiques, BnF
John Tresch, Mellon Chair et professeur, The Warburg Institute, School of Advanced Studies, University of London
Gwenola Wagon, maîtresse de conférence HDR, Université Paris 8
Fabienne Wateau, directrice de recherche CNRS, membre du LESC
Porté par la Maison des Sciences de l’Homme Mondes, et s’inscrivant dans la continuité des initiatives du Labex Les Passés dans le Présent, pictorIA vise à fédérer les recherches interdisciplinaires autour de la reconnaissance automatique des formes en SHS. À travers la création de tutoriels, l’élaboration de protocoles partagés, l’organisation de formations et d’ateliers, ainsi que le développement de prototypes et de preuves de concept, pictorIA cherche à améliorer l’accessibilité, l’interconnexion et l’enrichissement des corpus visuels en histoire de l’art, archéologie, sociologie, anthropologie, études culturelles, information et communication, histoire de l’architecture et autres disciplines.
Les partenaires de ce Consortium-HN incluent des institutions telles que la BnF, l’INHA, l’INA, l’École nationale des chartes, La contemporaine, plusieurs unités de recherche et laboratoires à l’échelle nationale ainsi que des collaborations internationales.
Son bureau est composé de Julien Schuh (MCF, Université Paris Nanterre, MSH Mondes-UAR 3225 et CSLF-EA1586), Anne-Violaine Szabados (IR, CNRS, InSHS, ArScAn-UMR7041) et Jean-Philippe Moreux (Expert scientifique Gallica, Bibliothèque nationale de France, Département de la Coopération, Service de la coopération numérique et de Gallica).
]]>Le 21 septembre 2023, la MSH Mondes et l’Huma-Num Lab lancent leur séminaire commun : « Les sciences humaines et sociales à l’ère numérique : entre Low Tech et informatisation générale des données ».
Élaboré en concertation avec le comité d’orientation du pôle Données et Humanités numériques de la MSH Mondes, il s’agit d’un atelier interactif visant à favoriser la discussion et l’échange entre participants, avec une mise en commun de données, d’outils et de protocoles et une réflexion critique sur les pratiques et les finalités.
Les premières séances serviront à définir collectivement les problématiques, à identifier les points de convergence ou de dissension entre disciplines, et à cerner les enjeux épistémologiques de ces questions. Il s’adresse en particulier aux communautés de recherche de la MSH Mondes, des consortiums HN et du réseau national des MSH. Il est animé par Stéphane Pouyllau, responsable de l’Huma-Num Lab, et Julien Schuh, directeur adjoint de la MSH Mondes.
Ces séances exploreront les dimensions théoriques et pratiques du mouvement Low Tech dans le contexte spécifique des humanités numériques. L’enjeu de cette partie du séminaire sera la rédaction d’un manifeste « low tech » dans lequel les acteurs des communautés en humanités numériques de la MSH Mondes et du HN Lab puissent se reconnaître, autour des questions d’impact environnemental, de pérennité des données, d’accessibilité, d’inclusion, d’intelligibilité des objets numériques.
Ces séances se concentreront sur la manipulation, la gestion et la modélisation des données de recherche en SHS, avec un aperçu des outils disponibles, une introduction au Web sémantique, ainsi qu’une discussion sur les implications de la modélisation de la connaissance en sciences humaines et sociales. On abordera les questions des données FAIR, des écosystèmes numériques, de la circulation et de la réutilisation des données.
Comment l’évolution des technologies numériques a-t-elle influencé la façon dont nous collectons, stockons et utilisons les données en SHS ? Quelles sont les implications épistémologiques de cette évolution ? Peut-on cultiver des compétences en commun au sein de la communauté universitaire et de recherche ?
Programme 2023-2024
D’autres séances seront organisées au printemps 2024.
18 janvier 2024 – 14h-16h
Séance 4 – Stéphane Pouyllau
ISIDORE 2030 : présentation du projet
Après 13 ans d’indexation et d’enrichissement documentaire, isidore.science a vieilli et se trouve à la croisée des chemins : comment le renouveler, vers quoi tout en l’exploitant ?
14 décembre 2023 – 14h-16h
Séance 3 – Laurent Costa et Jean-Luc Pinol
Construire des référentiels géohistoriques, entre les besoins des communautés et la soutenabilité des pratiques et des outils : les approches du Consortium Projets Time Machine
La question de soutenabilité est donc loin d’être anecdotique dans nos pratiques numériques de recherche et cette communication présentera les différentes pratiques mises en place par le consortium Projets Time Machine sur les chaînes d’acquisition, de curation, de traitements, de visualisation et de valorisation de la donnée géohistorique.
9 novembre 2023 – 14h-16h
Séance 2 – Michael E. Sinatra
La mise en œuvre d’une édition numérique en format low-tech
Nous nous intéressons à l’étude de cas de l’édition critique « Digital Leigh Hunt ». Le projet prévoit un flux éditorial pour la production d’une édition critique sur papier et d’une édition numérique intégrée, rassemblant de manière exhaustive les écrits de Leigh Hunt.
21 septembre 2023 – 14h-16h
Séance 1 – Marcello Vitali-Rosati
« Merci, je n’en ai pas besoin » : formats opaques, applications sexy, ordinateurs superpuissants
Pourquoi une définition précise des besoins non seulement nous permet, mais aussi nous impose, de choisir des environnements low tech, souvent plus anciens, peut-être plus lents, moins intuitifs et moins simples, mais plus adaptés à notre recherche, à nos valeurs et à nos paradigmes épistémologiques.
La journée se déroulera à la Maison des Sciences de l’Homme Mondes, 21 allée de l’Université Nanterre, salle du conseil 410 F.
Elle est organisée dans le cadre du projet collectif d’Arscan RED
Modalités d’envoi des propositions
Le présent appel est ouvert à toute personne pratiquant la recherche sur un des axes concernés, quel que soit son statut (doctorant, émérite, en poste, rattaché à l’UMR 7041 ou à un autre organisme).
Vous pouvez nous envoyer votre proposition de communication avant le 29 mai 2023 à l’adresse suivante : projetred@proton.me
Un résumé des communications sera diffusé dans le carnet hypothèses du groupe RED, programme collectif de recherches de l’UMR 7041 ArScAn.
Pour plus d’information sur le projet collectif d’Arscan RED :
https://arscanpc.hypotheses.org/699
On estime l’apparition de l’Homo Sapiens, notre espèce, au Middle Stone Age. Or, dès cette époque, on retrouve dans les sites archéologiques des vestiges d’une exploitation de la couleur rouge avec des blocs d’hématite gravés, des dessins au crayon d’hématite ou encore des coquillages ocrés (Cf. notamment la grotte de Blombos en Afrique du Sud).
Au fil des âges, les sociétés n’ont eu de cesse de transformer la couleur de leur environnement en y introduisant du rouge par divers procédés techniques. Certaines chaînes opératoires de production se sont conservées sur plusieurs millénaires tandis que d’autres sont plus spécifiques à une aire chrono-culturelle.
L’objectif de cet appel à communication est d’explorer les différentes techniques déployées par les sociétés humaines pour colorer en rouge leur environnement. Pour ce faire, cette journée scientifique s’articulera selon trois axes.
Comment les matières, teintures et pigments rouges ont-ils circulé de leur lieu d’extraction à leur lieu d’abandon ?
Si déterminer le lieu d’abandon est relativement aisé pour l’archéologue, retracer le périple de la source du rouge s’avère complexe et nécessite une approche transdisciplinaire ouverte sur la géologie, l’analyse des textes économiques anciens, les enquêtes ethnographiques sur les habitudes « traditionnelles » ou encore l’analyse physico-chimique de la matière (spectrophotométrie gonio, spectrométrie Raman, fluorescence X…).
Entre extraction, déplacements vers un lieu de transformation et échanges des producteurs aux utilisateurs, le parcours des matières servant à colorer en rouge est à dimensions variables, de quelques mètres seulement à plusieurs milliers de kilomètres.
Cet axe permettra d’ouvrir une réflexion sur les possibles interprétations issues de l’étude d’un trajet de la couleur rouge (relation avec la nature, connaissance des territoires, importance des échanges interculturels etc.).
Par quels gestes techniques transformer la matière première en un produit rouge ? Chauffe, gravure, peinture, engobe, dessin, libations répétées de liquides rougeâtres… la variété des techniques opérées est colossale.
De même, les supports d’application du rouge sont divers : parois, peaux, textiles en fibres végétales ou laine, ivoire, bois, terre cuite, verre, émail… Polissage et apprêts, mordançage, usage de liants, taille, enchâssement et sertissage, sont quelques exemples de savoir-faire permettant la fixation de la couleur sur l’œuvre.
La reconstitution de ces divers gestes souligne la complexité de la chaîne opératoire de fabrication de la couleur et les nombreuses innovations techniques des sociétés passées.
Cet axe pourra ouvrir sur la maîtrise de ces savoir-faire dans d’autres domaines de réalisation (transposition des savoirs).
Comment la couleur rouge est-elle mise en valeur dans les œuvres ?
L’étude des œuvres colorées dans leur contexte d’utilisation montre de nombreuses techniques scénographiques, soulignant l’importance symbolique de cette gamme chromatique.
Jeu des éléments rouges avec la morphologie du support, cumul de diverses productions rouges dans un même espace, exacerbation de la vivacité du rouge par la juxtaposition de teintes complémentaires ou contrastes de saturation, choix du placement de l’œuvre, ajout de brillance au rouge pour le rendre plus visible, sont quelques exemples de stratégies pour mettre en avant la coloration rouge.
Ces nombreuses techniques orientant l’attention sur la gamme rouge sont souvent peu exposées dans les études archéologiques de la couleur alors qu’elles ont un fort impact artistique.
Ce troisième axe peut mener à des réflexions sur la difficulté pour les musées et les chercheurs à restituer au public (lecteurs, visiteurs…) les sensations procurées ab initio par les œuvres colorées en rouge mises en scène dans un cadre plus large.
Circulation de la matière première, gestes de transformation et techniques de mise en valeur de la couleur rouge sont des pistes permettant d’expliquer la pérennité ou le renouvellement de certaines techniques de production de la couleur rouge.
]]>Avec le soutien de la fondation Pierre Deniker
Il s’agit d’un CDD de deux mois à débuter dès que possible.
Les candidatures sont à envoyer par mail à : pudn[a]liste.parisnanterre.fr
Notre mission consiste à promouvoir l’usage de données quantitatives en sciences humaines et sociales (SHS) par les étudiant.e.s, les doctorant.e.s, les enseignant.e.s : en contribuant à des formations (dont un cycle d’ateliers sur R), des événements (présentations d’enquêtes, séminaires méthodologiques, Semaine Data SHS), et en appuyant des projets de recherche en cours (précarité étudiante, vieillissement et santé mentale, données historiques, démographie,…)
Cet état de l’art sur Alzheimer et les aidants servira à une produire une analyse du champ académique sur le sujet. On souhaite d’abord s’assurer d’une bonne recension des publications scientifiques. Une bonne maitrise des différents catalogues et bases de données bibliographiques exploitables, ainsi qu’une connaissance de la thématique sont souhaitées, pour ensuite indexer le contenu de ces publications (repérage des données réutilisées ou produites, en particulier des enquêtes – un exemple sur Zotero ) et l’analyser en documentant bien chaque étape de traitement.
]]>Depuis plusieurs années, les sciences humaines et sociales sont confrontées au développement d’outils numériques qui ont sensiblement transformé les pratiques de la recherche et les modalités de diffusion des connaissances. Les chercheurs, enseignants chercheurs et ingénieurs ont pu explorer de nouveaux champs de recherche et concevoir de nouvelles méthodologies pour tendre vers plus d’efficacité, d’objectivité et d’accessibilité. Le numérique a, par exemple, fait évoluer le traitement et l’accès des données de la recherche tout en offrant de nouvelles formes de diffusion et de valorisation. Par le mouvement de l’accès ouvert (open access), encouragé au niveau européen, les contenus scientifiques et les ressources éditoriales sont devenus accessibles à tous, permettant une large diffusion des résultats de la recherche et conduisant à l’émergence de nouvelles pratiques de formation – individuelle ou collective – via l’enseignement à distance ou les tutoriels par exemple. La MSH Mondes, acteur majeur de la recherche sur les mondes anciens et contemporains, est pleinement impliquée dans cette révolution numérique à travers ses différents services et projets : modélisation 3D, audiovisuel, humanité numérique, plateforme universitaire de données, édition numérique structurée, ou encore archivage et médiathèque numérique.
Toutefois, l’impact et les usages du numérique dans la recherche ne vont pas sans difficultés ni zones d’ombre, et restent à interroger. Le numérique est devenu un objet de recherche dont se sont saisis les chercheurs en SHS. Applications, algorithmes, intelligence artificielle et autres, deviennent les objets d’une réflexion interrogeant à la fois leurs impacts sur les sciences, la société, l’environnement, l’action politique, et les bonnes pratiques éthiques et juridiques à mettre en œuvre.
Télécharger le formulaire de candidature
CALENDRIER
8 novembre 2022 : lancement de l’appel à projets
31 décembre 2022 : date limite de dépôts des projets
Fin janvier 2023 : notification des résultats
Envoi des dossiers par mail à Cynthia Sayegh cynthia.sayegh@cnrs.fr
Cet appel à projets vise à soutenir des projets de recherche interdisciplinaires – exploratoires ou déjà avancés – en lien avec les sciences humaines et sociales et le numérique :
Le budget global de l’appel à projets est de 60 000 euros, à répartir entre les projets qui seront retenus.
En plus du budget alloué au projet, les lauréats bénéficieront du soutien des services de l’unité d’appui à la recherche (UAR3225) de la MSH Mondes, selon leurs besoins et dans les domaines de :
* les projets audiovisuels feront l’objet d’un appel à projet spécifique (lancement prévu en février 2023)
Critères d’éligibilité
Les projets doivent :
Évaluation des projets
Les projets seront évalués par deux rapporteurs de deux disciplines différentes, choisis au sein du Conseil scientifique ou en dehors de celui-ci, selon les expertises requises.
Les projets sont ensuite examinés et classés par le Conseil scientifique de la MSH Mondes.
Critères d’évaluation :
Les équipes des projets rejoignant les thématiques du Labex Les passés dans le présent seront associées à son programme scientifique, notamment aux ateliers, séminaires, etc., afin de renforcer les synergies.
Gestion financière
Les projets sélectionnés sont financés pour une durée maximale de 24 mois, à compter de février 2023. Un financement complémentaire devra être apporté.
Les montants alloués seront gérés par la MSH Mondes (UAR 3225). Une ligne de crédits sera ouverte à cet effet pour les projets financés. L’UAR passera toutes les commandes et règlera les factures relatives à chaque projet.
Toutes les dépenses sont éligibles : frais de déplacement, vacations, prestations de service, documentation, communication… à l’exception de l’achat de petites fournitures de bureau et d’équipement (matériel informatique, etc.).
Citation
Suivi du projet, rapport scientifique
Un rapport intermédiaire, à 6 ou 12 mois en fonction de la durée du projet, sera demandé au(x) porteur(s) du projet pour suivre l’état d’avancement du projet aussi bien sur le plan financier que scientifique.
Un rapport final sera demandé au(x) porteur(s) du projet.
Charte de nommage des fichiers : les fichiers constituant le dossier devront impérativement respecter la charte de nommage suivante : acronyme du projet_MSHM_AAP_2023_nom du fichier (.pdf ou .doc ou .docx)
]]>La formation « Maîtriser les données de sa thèse. De l’ouverture à la gestion » est née d’un partenariat entre le service Humanités numériques de la MSH Mondes, le service commun de la documentation (SCD) et le service de la formation doctorale de la direction de la recherche et des études doctorales (DRED) de l’Université Paris Nanterre.
Elle est destinée en priorité aux doctorant·es du campus de Nanterre et a pour principal objectif de présenter les composantes et bonnes pratiques de gestion et d’ouverture des données issues de la thèse. Elle fait suite à l’introduction à la science ouverte proposée par l’école doctorale dans une formation différente (mais il n’est pas nécessaire d’avoir suivi cette formation pour s’inscrire).
Inscriptions sur le site de la DRED
Objectif 1 : à l’issue de cette formation, les participant·es auront intégré les enjeux et le cadre réglementaire des données de la recherche dans le contexte de la science ouverte.
Objectif 2 : les participant·es découvriront le cycle de vie des données, le vocabulaire associé et quelques outils conceptuels associés (plan de gestion de données).
Objectif 3 : les participant·es auront appris les bonnes pratiques concernant la gestion des données, préalable à leur ouverture ou leur protection, dans le cadre d’un doctorat.
La formation se déroule sur un mode interactif : des éléments théoriques seront proposés et discutés, et les participant·es seront solicités afin que chacun·e puisse s’interroger sa pratique (actuelle ou future) et partager sa propre expérience. Le support de la séance sera envoyé à l’issue de la formation.
Mardi 11 octobre
12h à 14h, bât. Ginouvès, au service des Archives de la MSH Mondes
Visite – Archives de missions archéologiques à l’étranger (durée 30 min)
En savoir plus
17h à 18h30, bât. Max Weber, salle des conférences
Projection-rencontre « Scientifiques en exil »
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Mercredi 12 octobre
17h à 18h30, bât. Weber, salle des conférences
Projection-rencontre « Faire parler les pierres taillées »
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Jeudi 13 octobre
12h30, hall du bât. Ginouvès
Exposition commentée « Antiquity in a cup of tea » (durée 30 min)
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17h à 18h30, Université Paris Nanterre, bâtiment de la formation continue, salle des conférences
Projection-rencontre « Madame Poulain » : la première archéozoologue (durée du film 21 min)
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Vendredi 14 octobre (Réservé aux scolaires)
9h30 et 11h30
Série d’archéologie « Past & curious »
En savoir plus
13h30, 14h30 et 15h30, bât. Ginouvès, salle du conseil
Atelier – Vivre à la campagne durant l’Antiquité gallo-romaine : approche archéologique et paléo-environnementale
En savoir plus
11h et 14h, hall du bât. Ginouvès
Exposition commentée « Antiquity in a cup of tea » (durée 30 min)
En savoir plus
14h et 15h45, COMPLET
Atelier / manipulation « Fabriquer une parure aux temps préhistoriques… et repartez avec »
En savoir plus
10h et 10h30, COMPLET
Le Mammouth et les humains de la Préhistoire … à nos jours !
En savoir plus
Matin et après-midi COMPLET
Jeux « Enquête aux archives »
En savoir plus
Samedi 15 octobre
11h et 14h, hall du bât. Ginouvès
Exposition commentée « Antiquity in a cup of tea » (durée 30 min)
En savoir plus
Retrouver toute la programmation sur le site de l’université Paris Nanterre
Des animations participatives, variées, gratuites et ouvertes à tout·es autour des sciences.
Les enseignant·es, chercheur·es et membres de l’Université Paris Nanterre vous proposent de partir à la découverte de sujets de recherche. L’occasion ludique de vous essayer à plusieurs domaines scientifiques, tester vos connaissances, explorer des lieux inaccessibles, échanger avec des personnes passionnées, comprendre l’envers du décor de la recherche, en savoir plus sur notre université et la visiter avec vos proches.
]]>Le pôle éditorial de la MSH Mondes organise un cycle « Questions d’édition, questions de société ». Ces ateliers trimestriels chercheront à interroger l’édition et la diffusion scientifiques en ouvrant une réflexion plus large sur leurs enjeux sociaux.
Programme
26 mars 2024 – de 14h à 15h30, bâtiment René-Ginouvès, salle du conseil (4e étage)
Cette séance entend interroger les relations entre genre et traduction. Quels sont les défis de traduction posés par les questions de genre ? Loin de l’illusion d’un calque transparent ou des facilités apparentes de la traduction automatique, la traduction obéit à des choix et à des partis-pris. Cette position d’intermédiaire entre deux langues permet notamment d’interroger les biais de genre.
16 novembre 2023 – de 17h à 19h, bâtiment Max-Weber, salle de conférence
Projection du documentaire et rencontre avec Étienne Robial et Laurent Sylvestre.
23 mai 2023 – de 14h à 15h30, bâtiment René-Ginouvès, salle du conseil (4e étage)
Les interventions de Valérie Tesnière, directrice d’études à l’EHESS, chaire « Pratiques et politiques éditoriales scientifiques (xixe–xxie siècles) : de la librairie du xixe siècle aux savoirs numériques », et Damien de Blic, directeur des Presses universitaires de Vincennes, maître de conférences en science politique (université Paris 8), seront suivies d’un temps d’échange avec la salle.
7 février 2023 – de 14h à 15h30, bâtiment René-Ginouvès, salle du conseil (4e étage)
Les interventions de Chérifa Boukacem-Zeghmouri, professeur en sciences de l’information et de la communication (université Lyon 1), chargée de mission Science ouverte, membre du laboratoire Elico, et de Cyril Labbé, maître de conférences en informatique (université Grenoble Alpes), membre du laboratoire d’informatique de Grenoble (équipe Sigma), seront suivies d’un temps d’échange avec la salle.
18 octobre 2022 – de 14h à 15h30, bâtiment René-Ginouvès, salle du conseil (4e étage)
Les interventions de Cyrille Bouvet, professeur de psychologie clinique et référent « intégrité scientifique » (université Paris Nanterre), et d’Alexandre Serres, enseignant-chercheur en sciences de l’information et de la communication et référent « intégrité scientifique » (université Rennes 2), seront suivies d’un temps d’échange avec la salle.
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